Les trois règles d’or pour entraîner votre chiot

Il y a autant de façons d’éduquer un chiot qu’il y a de façon d’élever un enfant. En fait, une façon par famille, en général! Mais la plupart d’entre nous s’entendent pour dire que dans le cas des enfants, certaines choses sont universelles et indiscutables. Voici pourtant trois règles d’or que les gens semblent oublier quand vient le temps d’éduquer leur chien. Combien de fois avons-nous entendu : « Mon chien ne m’obéit pas » ou « Il a un comportement désagréable! »

1. Les chiens n’ont aucune compréhension de notre langue jusqu’à ce que nous leur enseignions.

La chose que nous aimons le plus chez les chiots est leur façon de vivre pour nous, de se concenter sur nous, leur façon de s’intégrer à notre mode de vie. Au début, ils nous observent afin de comprendre notre language corporel, nos expressions faciales et notre langue. Jusqu’à ce que nous leur enseignions des mots précis, c’est tout ce qu’ils ont pour nous comprendre. Si le premier jour, vous lui demandez : « On va dehors? », le deuxième jour, vous dites : « On va faire les besoins? », et que le troisième jour, vous dites : « C’est l’heure du pipi? », il y de fortes chances que SI votre chien comprend à ce moment ce que vous attendez de lui, c’est qu’il vous a vu prendre sa laisse et vous diriger vers la porte avec un grand sourire! Si vous voulez accélérer l’apprentissage de votre chiot, vous devez lui enseigner VOTRE langage. Mais vous devez d’abord choisir un mot pour CHAQUE directive et conserver le même mot chaque fois.  Demandez aux membres de votre famille d’utiliser les mêmes mots et directives que vous utilisez, et vous serez agréablement surpris de la rapidité d’apprentissage de votre chiot.

2. Le métabolisme d’un jeune chiot fonctionne à une rapidité vertigineuse.

Plus jeune est le chiot, plus il grandit rapidement, plus il a besoin de manger et de boire pour répondre aux besoins de son métabolisme et, évidemment, il doit faire ses besoins plus souvent. Ne punissez surtout pas votre chiot s’il a un « accident » dans la maison. C’est VOTRE faute. L’âge de votre chiot, en semaines, et la taille de sa race déterminent la fréquence des sorties. Par exemple, une sortie à toutes les heures n’est pas exagéré pour un gros chiot de 6 semaines. Les chiens adorent toutes les odeurs stimulantes qu’on retrouve à l’extérieur; il n’y a donc aucune excuse pour que son apprentissage de la propreté ne soit complété à l’âge de 7 ou 8 semaines. Les moments-clé sont immédiatement après la sieste, après avoir mangé et après la toilette. Il vous donnera des indices. S’il s’amuse à mordiller son jouet et qu’il se lève soudainement en reniflant le plancher, agissez rapidement! Sortez immédiatement avec lui. Et chaque fois qu’il fait ses besoins dehors, félicitez-le avec enthousiasme! « Boooon chien! », «BEAU pipi! » et ainsi de suite. Nos chiens adorent nous voir sourire, et ils feront tout pour nous rendre heureux.

3. Les chiens se réfèrent sans cesse à nos expressions faciales et à notre langage corporel.

Conséquemment, la pire punition que vous pourriez lui infliger est de froncer les sourcils et de lui tourner le dos.  Il abaissera la queue et son visage deviendra tout triste. Il apprendra la leçon, je vous le garantis. Mais comme sa capacité de concentration n’est que de 3 à 5 minutes, il est inutile de le punir plus longtemps. Donnez-lui de l’affection et rendez-lui votre visage souriant. Les sévices physiques ne sont jamais nécessaires. Utilisez un langage constant et récompensez ses succès; il saura exactement ce que vous attendez de lui. Il apprendra à reconnaître votre langage corporel et vos expressions faciales en un rien de temps.

Évidemment, il existe plusieurs façons de bien éduquer votre chiot. L’amour-tendresse fonctionne aussi bien pour les chiots que pour les enfants et donne un chien équilibré, heureux, et obéissant à vie. Ces trois règles d’or, utilisées avec confiance et constance, donneront à votre chiot un excellent départ dans la vie.